mardi 4 septembre 2007

Commentaire suite à un commentaire...

Suite à un post du 1er juin sur les services offerts aux détenus souffrant de problèmes de santé mentale, j'ai reçu ce commentaire.

Salut,
J'suis tombée par hasard sur ton site...mon conjoint est presentement a Bordeaux pour sentence de 6 mois...apres son 1/3 soit 2 mois on le remet dehors avec condition la maison de transition...3 jours plus tard mon conjoint pete sa coche et se retrouve a nouveau a Bordeaux..conclusion il a est bipolaire et en pleine crise de ¨manie¨...faut connaitre la maladie pour comprendre..malheuresement mon conjoint ne se rends compte de rien...de toute maniere sa premiere crise remonte a 20 ans et pour lui c'est chose du passé...ce que je deplore en milieu correctionnel c'est l'omerta..j'ai du avisé un agent superieur pour qu'il note la maladie de mon conjoint et j'ai demandée si je pouvais avoir un suivi..la reponse a été NON..alors je ne peux pas savoir s'il se fait soigner..pourtant il m'appelle 2 a 3 fois par jour et je vois bien qu'il ne vas pas bien..vas il falloir qu'il arrive qqchose de grave avant que qqun a l'interieur des murs allume :(


Il y a des fois où le hasard fait bien les choses, vous êtes la bienvenue.

Sur le coup je me suis dit que je les trouvais tellement épais de ne pas lui donner de suivi, puis je me suis souvenu que j'ai déjà condamné le fait que les thérapies n'étaient pas confidentielles et que par le fait même, les détenus ne voulaient pas s'ouvrir réellement de peur de représailles du service correctionnel. Par contre ils auraient pu lui donner des indications à savoir s'il suit une thérapie ou non. Il me semble que dans l'éventualité où il ne serait pas suivi, la conjointe serait la personne toute indiquée pour le convaincre d'y aller.

J'imagine à quel point cela doit être difficile de conjuguer à la fois avec la maladie de son conjoint et son incarcération, je lui souhaite beaucoup de courage en espérant que cet homme recevra les traitements appropriés....

Dans la fonction publique comme dans la vie, le bon jugement n'est pas toujours au rendez-vous. Un membre de ma famille qui souffre de schizophrénie s'est déjà présenté à la banque pour y retirer 50 000$ (il me semble) qu'il voulait donné à une personne inconnue. Heureusement, le bon jugement du gérant de banque a fait qu'il avait appelé un membre de la famille. Bien sur le geste était illégal, mais le bon sens a prévalu., ce qui n'est pas toujours le cas.... Grâce au bon jugement de ce gérant de banque, si un jour cet homme avait besoin de son argent pour avoir de meilleur soins, il n'y aura pas de problèmes.

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